Services industriels de Delémont

Et si je plantais des haies vives cet automne?

Illustration défi 01.10.2025

Lorsqu’on décide de planter de nouveaux arbustes, il faut préférer ceux qui nourrissent les oiseaux et la petite faune. Les tuyas et les lauriers, que l’on voit souvent, n’en font malheureusement pas partie.

L’automne est une période idéale pour planter arbres et arbustes dans les jardins. Lorsqu’on choisit une plante, on regarde souvent son aspect esthétique avant de penser à ses bienfaits pour nos petits visiteurs naturels tels que les oiseaux et les papillons. Ne les oublions pas, car les coins de nature régressent et les arbres qui sont capables de nourrir la faune sont en voie de disparition.

La plupart des plantes qui sont vendues en jardinerie ont une origine exotique et proviennent de croisements. Elles ne sont donc pas adaptées à la faune locale et peuvent produire des fleurs qui ne donnent ni fruits, ni graines. Les haies de thuyas, de bambous ou de laurelles, souvent plantées car elles poussent vite et cachent la vue, sont pauvres en biodiversité et en nourriture. Alors qu’une haie constituée d’arbustes sauvages variés locaux fleurit à différents moments de l’année, produit divers fruits et graines et permet à de nombreuses espèces d’accomplir leur cycle de vie:

  • Buis, if, houx, troène, charme et hêtre: ils gardent leurs feuilles sèches jusqu’au printemps et proposent un bon écran visuel en hiver.
  • Cornouiller, aubépine, noisetier, prunellier: ils produisent des fruits dont certains sont consommables par les humains.

Il faut savoir que la plupart des haies dites «vives» que proposent les jardineries sont constituées de variétés horticoles exotiques et hybrides qui ne produisent pas forcément de fruits.

Pour ce qui est du célèbre «arbre à papillons», il n’est pas l’ami de la biodiversité. En effet, c’est une espèce exotique très prolifique qui envahit notamment les berges des rivières. Le nectar de ses fleurs attire les papillons, mais cette plante ne nourrit pas leurs chenilles. Et sa tendance à envahir rapidement les endroits naturels fait disparaître la diversité des plantes locales.

Une liste des plantes indigènes sauvages se trouve sur ce lien: energie-environnement.ch.

Il faut donc se renseigner sur les espèces sauvages indigènes auprès d’un jardinier et s’assurer que ce dernier connaisse son nom latin exact afin de pouvoir vérifier si elle est vraiment locale.

Source: énergie-environnement

Ce site utilise des cookies à des fins de statistiques, d’optimisation et de marketing ciblé. En poursuivant votre visite sur cette page, vous acceptez l’utilisation des cookies aux fins énoncées ci-dessus. En savoir plus.