Ragga Muffin - Pexel
La nuit, les éclairages peuvent avoir des effets nuisibles pour la population, la nature et l’environnement. Voici quelques solutions concrètes pour agir à son domicile.
Un éclairage est-il nécessaire ? Comment doser la lumière ?
L’éclairage est un art ! En effet, il faut éviter de gaspiller l’électricité, de nuire au repos des voisins ou de la petite faune nocturne. Des règles de base telles qu’éclairer uniquement ce qui a besoin de l’être, aménager l’éclairage de haut en bas et orienter les lampes d’une façon précise lors du montage.
Les guirlandes
Les LED équipent de nombreux éclairages de décoration, dont beaucoup fonctionnent de manière autonome. Une fois installés en extérieur, ils restent souvent en fonction toute la nuit. Dans un arrêté (ATF 140 II 33), le Tribunal fédéral a décidé que les éclairages décoratifs devaient être éteints de 22h à 6h du matin. Cependant, l’éclairage est autorisé jusqu’à 1h du matin à certaines périodes de l’année.
Eviter la pollution lumineuse
L’éclairage artificiel extérieur est devenu une véritable pollution, néfaste non seulement pour les amateurs d’astronomie mais aussi pour la faune nocturne. Afin d’éviter de diffuser de la lumière partout et en tout temps, on préférera les éclairages extérieurs munis de détecteurs de passage. Idéalement, il faut choisir des luminaires équipés de LED « blanc chaud » (couleur non agressive tirant vers le jaune qui procure une ambiance chaleureuse), recouvertes d’un cache dépoli, avec la lumière dirigée vers le bas et dont la lampe est entièrement cachée par l’abat-jour. Ce type d’éclairage dégage peu de bleu et pas d’ultraviolets, ce qui le rend moins attractif pour les insectes.
C’est quand la nuit ?
Les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, etc.) sont très perturbés par l’augmentation de l’éclairage nocturne près des plans d’eau et des rivières. Leurs habitudes changent, ils s’activent plus longtemps dans la soirée et chantent moins. Les biologistes craignent que l’augmentation des éclairages nocturnes accélère encore leur raréfaction, qui est déjà provoquée par la disparition des zones naturelles et la pollution des eaux.